Mes ancêtres de décembre
#13 Antonio GUADAGNIN
Pour ce calendrier de l’avent 2019, j’ai choisi de mettre en lumière certain(e)s de mes ancêtres né(e)s ou décédé(e)s au mois de décembre. La vie de ces “invisibles” n’a pas laissé de trace dans l’histoire mais elle a été marquée par des événements heureux et des drames, retranscrits ici.
Antonio GUADAGNIN est né à Borso vers 1586, à une époque où les naissances n’étaient pas encore enregistrées dans les registres paroissiaux. C’est le premier GUADAGNIN né à Borso, fils ainé du fondateur de la branche, Piero GUADAGNINI/GUADAGNIN, né à Crespano et venu vivre à Borso durant son enfance, lorsque sa mère devenue veuve se remaria.
J’ai détaillé l’histoire de ce patronyme dans un article de mon ChallengeAZ de 2017 : G comme GUADAGNIN.
Ses parents, Piero GUADAGNIN et Maria VENDRAMIN, auront cinq autre enfants après Antonio. Antonio est mon sosa n°1280 et n°2672.
Antonio GUADAGNIN épouse une femme prénommée Maria. Le mariage n’a pas été célébré à Borso, Maria ne devait pas en être originaire. Je ne connais son existence qu’au travers des actes de baptême de leurs cinq enfants :
- Bernardo, né le 7 novembre 1636, qui est le père de deux de mes ancêtres
- Cattarina, née vers 1640
- Maria, née le 15 août 1642
- Piero, né le 9 mars 1646 et sans doute décédé avant septembre 1647
- Piero, né le 13 septembre 1647
D’après son âge au décès, Maria est plus jeune d’environ 25 ans qu’Antonio. Il se peut donc qu’Antonio soit devenu veuf d’un premier mariage avant d’épouser Maria, et qu’il ait eu d’autres enfants.
Maria décède le 6 juin 1672, à 62 ans, après avoir souffert de mal di gotta (goutte).
Antonio GUADAGNIN s’éteint le 15 décembre 1676, à un âge avancé puisque que le prêtre a indiqué qu’il avait 90 ans à son décès. Il a donc pu assister au mariage de plusieurs de ses enfants, et voir naître ses petits-enfants.
Même s’il est vrai qu’il faut toujours considérer avec prudence les âges mentionnés dans les actes de décès, je pense que cette estimation est plausible, puisque son acte de baptême est antérieur au début des registres paroissiaux, et qu’il est très certainement l’ainé de la fratrie puisqu’il porte le prénom de son grand-père paternel.