Une année chasse l’autre…
Tradition oblige, je me lance à mon tour dans l’exercice du bilan. Pour ma généalogie et mon site, l’année 2017 a été plutôt tranquille et, comme le chantait France Gall, “mes projets c’est continuer”…
Ma généalogie
Les travaux sur l’ascendance de mon père ont avancé doucement, au rythme de mes dépouillements des registres de Borso. Pas de grande découverte, car la trame de mes branches originaires de cette paroisse est bien dessinée depuis quelques années, du moins en remontant jusqu’à la fin du XVIe siècle, car pour aller plus loin il faudrait que je me plonge dans les archives notariales, qui ne sont pas plus en ligne que les archives paroissiales.
Les branches “importées”, originaires de Gallio, Mussolente, Asolo, Valdastico, Arsiè, … sont elles aussi au point mort, faute d’accès aux registres paroissiaux.
Ces ancêtres ont néanmoins été le sujet en 2017 de quelques articles du blog :
- Mort violente chez mes ancêtres
- Zoom sur les femmes de mon arbre
- Nés un 20 avril
- Cent mots pour Maria
- Un doyen chez mes ancêtres
J’ai aussi franchi en 2017 une étape dans la connaissance de mes racines en Vénétie, grâce à un cousin qui a accepté de me confier un échantillon de son ADN, riche du chromosome Y issu de ma lignée paternelle. Je sais donc aujourd’hui que mon haplogroupe paternel est de type U152. Le détail de ces résultats a fait l’objet de l’article Origines italo-celtiques : la confirmation par l’ADN.
Dépouillements et généalogie de Borso del Grappa
J’ai poursuivi en 2017 le travail de fourmi que j’ai entamé voilà 6 ans, et qui consiste à dépouiller l’intégralité des registres de la paroisse San Zenone e Santa Maria de Borso.
Le 31 décembre 2017 à 20h00, juste avant de déboucher le champagne, j’ai terminé la dernière page du registre des baptêmes de 1839 à 1892.
A ce jour, j’ai donc dépouillé 6208 pages de registres, ce qui représente quelque 33.000 actes (à raison de 5 actes par page en moyenne).
Je commence à entrevoir la fin de cette tâche. Il me reste environ 200 pages à dépouiller, qui correspondent aux registres des mariages et décès “civils”, tenus par les prêtres durant l’époque où la Vénétie était intégrée au royaume lombardo-vénitien (lire l’état-civil autrichien). Ils ne me permettront sans doute pas de trouver de nouveaux individus mais comportent des indications intéressantes, comme les professions ou les causes de décès.
Ce travail a en effet pour but de bâtir la généalogie de toutes les familles de la paroisse, du début des registres paroissiaux à l’époque actuelle. Cette base de données, enrichie également par des données relatives aux familles qui ont émigré hors de la paroisse, comporte actuellement plus de 28.600 individus, dont sans doute encore quelques doublons car les individus les plus anciens sont très souvent mal définis dans les pages des registres. L’arbre est consultable ici : Les familles de Borso del Grappa.
Du côté du site
Je le reconnais, j’ai eu du mal à écrire en 2017 et n’ai pas tenu mon objectif inavoué de publication de 2 articles par mois, hors challengeAZ. L’édition 2017 du challenge, à laquelle j’ai décidé de participer au dernier moment, m’a pourtant permis de poser quelques jalons pour le projet annoncé en début d’année : rédiger une monographie dédiée à la généalogie des familles de Borso. Au prix de quelques entorses à l’ordre alphabétique, j’ai en effet dédié ces articles aux 26 patronymes les plus fréquents dans la paroisse sur 5 siècles. Le challenge 2017 a donc été une sorte de galop d’essai, le début de 26 chapitres d’un livre…
La fréquentation du site est toujours dopée par les rubriques de liens, les articles du blog n’y étant pas pour grand chose. J’en veux pour seule preuve le mois de juin : 26 articles du challenge publiés et une baisse de la fréquentation.
Comme les autres généablogueurs, je constate que les articles généralistes et techniques recueillent plus de visites que ceux que je consacre à mes ancêtres. Une nouvelle fois en tête du palmarès des articles les plus plus de l’année, avec plus de 40% des visites à lui seul, celui sur mon analyse ADN, pourtant publié en 2014.
Et en 2018 ?
Pas de résolution au programme, mais quelques pistes, qui ressemblent beaucoup à celles que j’avais énoncées en début d’année :
- continuer et, pourquoi pas terminer enfin ces fameux dépouillements. Sauf si je peux ajouter quelques pages, comme celles des décès postérieurs à 1918… 😉
- mettre à jour les pages du guide “Retrouver ses ancêtres italiens”, pour publication d’une édition révisée au printemps. Mais là je triche car j’ai pris de l’avance sur cet objectif et envoyé la révision à Archives et Culture la semaine dernière 😀
- trouver comment publier la généalogie des familles de Borso sous une forme rédigée et en italien, à l’intention des habitants de la commune. J’y réfléchis actuellement, en testant différents sites ou logiciels qui permettent ce travail. Peut-être le sujet d’un prochain article…
Si j’avais un souhait, il serait d’échanger un peu plus en direct avec d’autres passionnés de généalogie, mais cela n’est pas simple quand comme moi on ne s’intéresse pas vraiment aux recherches en France et qu’on ne vit pas à proximité de Paris, où presque tout se passe malheureusement.