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Les Italiens de France au prisme des naturalisations (I)
En octobre dernier, un article publié sur le carnet de recherche Hypothèses des Archives Nationales montrait comment les données de naturalisation pouvaient être utilisées pour étudier l’immigration des Polonais dans les Hauts-de-France. En le lisant, je m’étais dit qu’il serait intéressant de faire la même chose pour les Italiens (monomaniaque, moi ?).
J’avais ensuite remisé cette idée dans un coin de ma mémoire, mais elle s’est rappelée à mon bon souvenir au moment du confinement national dû à un maudit virus. Pourquoi ne pas profiter de ce temps imposé en intérieur pour essayer ?”. Chose dite, chose faite… -
“Clic-clac, merci Kodak !”
Mon père a quitté l’Italie au lendemain de la guerre, avec juste une valise qu’il a dû acheter. Il avait d’ailleurs coutume de dire avec un peu d’amertume : “l’Italie ne m’a même pas donné une valise pour partir…”. Il s’est fait un point d’honneur d’apprendre le français et, comme beaucoup d’émigrés Italiens, il ne voulait pas apprendre sa langue maternelle à ses enfants. Et même si j’allais chaque été en Vénétie, j’ai en ma possession très peu d’objets liés à mes ancêtres italiens.
Autant dire que le #généathème de mars, consacré aux objets de famille, ne m’a au départ pas beaucoup inspirée.Et puis j’ai redécouvert récemment un objet qui a immortalisé bon nombre d’événements de mon enfance, en particulier en Italie. Il s’agit du “Brownie-Flash”, le premier appareil photo de mes parents. C’est avec lui que j’ai moi-même fait mes débuts en photographie, avant de passer au moderne “pocket”.
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Un double enregistrement de mariage ?
Dans cet article, une bizarrerie trouvée parmi les mariages de mes ancêtres de Borso et Gallio…