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Et si le prêtre s’était trompé ?
Ceux qui suivent ce blog depuis quelques années savent que j’ai consacré pas mal de temps à dépouiller intégralement les registres paroissiaux de Borso del Grappa (province de Treviso), le village de mes grands-parents paternels. J’ai épluché les actes un à un, créé les personnes mentionnées dans mon logiciel de généalogie, puis essayé de reconstituer les familles.
J’écris bien “essayé de reconstituer” car l’exercice n’est pas toujours simple, en particulier avec les homonymes qui sont légion dans une paroisse. J’ai répertorié ainsi quatre Sebastiano BONATO ayant eu des enfants avec une femme prénommée Cattarina dans la première moitié du XVIIe siècle, sans arriver à reconstituer des couples et des fratries, faute de la mention du patronyme de la mère dans les baptêmes. -
Maria, Giovanni Maria et les autres
Pour le généathème d’août, Geneatech nous propose de nous pencher sur les “Marie” de notre généalogie. De prime abord ce thème ne m’inspirait pas plus que ça. Il y a bien sûr des “Maria” dans mon arbre paternel, au féminin et au masculin, en prénom simple ou composé, mais les lister m’apparaissait quelque peu rébarbatif. Je ne connais en outre aucun destin particulier à l’un d’eux, que je n’aurais pas déjà raconté, et qui m’aurait offert la trame d’un article.
J’en étais là de mes réflexions, quand j’ai visionné la vidéo de Joanne, auteur du blog Les cailloux de mes ancêtres, dédiée à l’illustration des origines géographiques de nos aïeux avec arbr-o-matic : lien vers la vidéo -
Mon patronyme : le chaînon manquant ? (1)
De puis que j’ai débuté mes recherches généalogiques en Italie, j’ai fait des constatations qui ne se sont encore jamais démenties :
- mon patronyme y est très peu répandu, non seulement aujourd’hui mais aussi par le passé, au vu de tous les registres et arbres en ligne que j’ai pu consulter.
- sa répartition est très localisée. Je l’ai rencontré essentiellement dans la provinces de Trévise, et un peu dans celles de Venise et de Pordenone
- j’ai identifié un “noyau” à Borso (Trévise), où il est présent dès le début des registres paroissiaux (fin du XVIe s). Pour plus de détail lire “V comme Vedovotto“
- lorsque je trouve sa trace dans d’autres communes/paroisses, c’est de manière assez sporadique
Ces constatations m’ont amenées voilà longtemps à émettre une hypothèse, selon laquelle tous les porteurs de ce patronyme seraient reliés à un même ancêtre, originaire de Borso. Cet article se veut un point d’avancement de ma quête du chaînon manquant, ce potentiel ancêtre commun qui me permettrait de relier toutes les branches que j’ai répertoriées. Je l’ai assorti du n°1 car j’espère bien en écrire d’autres par la suite, ce qui signifierait que j’avance dans ces recherches.