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Vous avez dit “paysan” ?
A l’occasion du salon de l’agriculture, le #généathème de février, proposé par Geneatech, est dédié aux agriculteurs de notre généalogie. Mes ancêtres de Vénétie étaient très majoritairement paysans, profession désignée la plupart du temps par les termes villico (au féminin villica) dans les actes les concernant.
Mais plutôt que de vous parler d’eux, j’ai choisi de consacrer cet article à l’élaboration d’un petit lexique des noms de métiers italiens dédiés à la terre, qui sont forts nombreux chez bon nombre d’ancêtres italiens.
Le terme “paysan” possède deux sens : 1-“celui qui habite la campagne et cultive la terre” et 2-“celui qui habite le pays, autochtone”. On retrouve ces deux sens avec l’italien paesano, qui en est la traduction.
Mais si nos ancêtres Italiens étaient majoritairement des paysans, les prêtres et les officiers d’état civil avaient à leur disposition une grande variété de termes pour décrire l’activité consistant à travailler la terre et à élever des animaux pour l’alimentation humaine. -
Le nouveau portail Antenati
Elle avait été annoncée au printemps 2021 et la voilà donc en ligne celle que tous attendaient, j’ai nommé la nouvelle version d’Antenati, le portail des archives d’État italiennes.
Dès le 15 novembre au soir, les généalogistes qui essayaient de s’y connecter ont pu constater que certaines URL étaient caduques et que l’URL principale aboutissaient à la nouvelle interface. Mais de quoi s’agit-il ?
Je vous propose un rapide panorama de cette nouvelle interface, avec des points positifs et d’autres qui le sont moins 🙁 -
Et si le prêtre s’était trompé ?
Ceux qui suivent ce blog depuis quelques années savent que j’ai consacré pas mal de temps à dépouiller intégralement les registres paroissiaux de Borso del Grappa (province de Treviso), le village de mes grands-parents paternels. J’ai épluché les actes un à un, créé les personnes mentionnées dans mon logiciel de généalogie, puis essayé de reconstituer les familles.
J’écris bien “essayé de reconstituer” car l’exercice n’est pas toujours simple, en particulier avec les homonymes qui sont légion dans une paroisse. J’ai répertorié ainsi quatre Sebastiano BONATO ayant eu des enfants avec une femme prénommée Cattarina dans la première moitié du XVIIe siècle, sans arriver à reconstituer des couples et des fratries, faute de la mention du patronyme de la mère dans les baptêmes.