branche Vedovotto
La branche Vedovotto, originaire de Borso del Grappa mais issue des De Cogno venus d\'ailleurs, est celle du grand-père paternel de mon père
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Cent mots pour Domenico
Voilà cinq ans je ne connaissais même pas ton prénom. Je t’avais imaginé en paysan taciturne, ancré à sa terre et n’ayant jamais franchi les frontières de la Vénétie. Pourtant, au détour d’un registre de débarquement à Ellis Island ton nom m’est apparu. J’ai déchiffré ta destination finale, Thurber, et j’ai réalisé que tu avais été mineur de charbon au Texas. Rentré définitivement en Italie tu t’y es éteint d’une maladie des poumons contractée à la mine.
Tu t’appelais Domenico Vedovotto et tu étais mon arrière grand-père.Je n’ai pas de photo de toi, juste ta description sur le registre de débarquement :
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Les lieux de mes ancêtres : Borso del Grappa
Borso del Grappa est LE village d’origine de mes ancêtres italiens. C’est là que sont nés mon père, ses frères et sœurs, mes grands-parents… et bien d’autres de mes ancêtres, au moins aussi loin que remontent les registres paroissiaux. Au cours de mes recherches généalogiques j’ai découvert des branches originaires d’autres villes de Vénétie, dont je parlerai dans d’autres articles, mais Borso (comme on l’appelle le plus souvent là-bas) conserve malgré tout la première place, gagnée non seulement par le nombre d’ancêtres de mon arbre qui en sont natifs, mais aussi par le fait que c’est celle que je connais le mieux.
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Maria et Angelo, unis pour l'éternité
J’ai retravaillé un texte déjà publié dans ma chronique familiale, car il a je pense toute sa place dans ce thème de juin dédié au mariage.
Mes recherches généalogiques m’ont permis de nouer le contact avec des cousins américains. C’est ainsi que l’un d’entre-eux m’a rapporté une très jolie anecdote au sujet de Maria, sœur de mon arrière grand-père, et de son mari Angelo. Maria et Angelo sont nés à Borso del Grappa et s’y sont mariés le 16 novembre 1904. La vie est très difficile à cette époque en Italie, et les hommes sont contraints de quitter leur foyer pour travailler. Certains de ces travailleurs expatriés n’hésitent pas à franchir l’Atlantique en laissant leur famille en Italie. J’ai par exemple découvert que mon arrière grand-père Domenico, que j’avais imaginé comme un paysan ancré à sa terre vénitienne, avait travaillé plusieurs saisons dans les mines de charbon de Thurber, au Texas (j’en parle ici).
Mais revenons à Maria et Angelo.